Quel avenir pour notre site et les salariés de l’ATP/ATM ?
Plusieurs sujets préoccupent les salariés et méritent d’être abordés collectivement :
- Fermeture, démolition ou vente du M22 : Quelles sont les intentions de la direction ? Que va-t-il se passer concrètement ?
- Sécurité des salariés : Qu’en est-il des sorties de secours, du chauffage, de l’entrée de l’atelier, et de l’aménagement du « Hall » où les salariés prennent leurs pauses ? (Machine à café…)
- Avenir de l’ATP/ATM : Quelle sera la suite ? Aujourd’hui, on nous affirme que notre savoir-faire est reconnu mondialement et que nous sommes les meilleurs. Beaucoup de bla-bla mais nous ne sommes pas dupes, car face à cela, la direction met une pression importante sur chaque salarié via le questionnaire de bien-être, pour orienter les futurs projets. Quelles garanties avons-nous?
Le bien-être des salariés c’est du baratin, car si telle était la volonté de la direction, cette dernière améliorerait nos conditions de travail, avec une rémunération décente qui nous permette de bien vivre, et reconnaitrait notre travail dans un environnement respectueux, ce qui est loin d’être le cas.
Lors de l’assemblée PRWE du 10 avril 2025, la direction nous a dit :
« Notre partenaire, c’est nous. Tous nos prestataires, ce ne sont pas des boîtes externes à qui on a délégué du travail, ce sont des entreprises qui travaillent pour nous et qui sont une extension de nous-mêmes. Donc, s’il ne travaille pas bien, c’est notre faute »
- Les salariés que ce soit les CDI Stellantis ou les salariés des entreprises extérieures, ne sont pas responsable de la désorganisation du travail mise en place par les dirigeants de Stellantis,
- Les richesses doivent être partagées !
Nos questions sont les suivantes :
- Pouvez-vous préciser comment l'entreprise accompagne et supervise les prestataires pour garantir la qualité du travail effectué ?
- Quelles mesures sont mises en place pour s’assurer que les prestataires respectent les standards étant donné qu’ils sont considérés comme une extension de nous-mêmes ?
- En cas de problème avec le travail d’un prestataire, quelles démarches sont entreprises pour apporter des solutions ?
- Comment l'entreprise prévoit-elle d'améliorer la communication avec les prestataires pour éviter les malentendus ou erreurs ?
- Y a-t-il des formations ou des accompagnements spécifiques pour les prestataires afin d’assurer leur intégration dans les équipes ?
- Quelles sont les attentes précises de la direction envers les prestataires, et comment celles-ci sont-elles communiquées et suivies ?
Nous allons poser ces questions lors de la réunion du CSE ordinaire du 29 avril 2025, et nous attendons une réponse claire de la direction !
Enfin, une question qui interpelle :
Est-il normal qu’un parachute doré de 35 millions d’euros soit attribué à Carlos Tavares, « psychopathe de la performance » ? Cet argent doit être mis pour les salariés, pour nos conditions de travail, pour l’embauche, et pour de nouveau projet.
Nous continuerons à défendre nos droits et à exiger des réponses concrètes. Restons unis !