Le budget du CSE est établit en fonction de la masse salariale, et dans les limites de la législation en vigueur, à savoir 0,22% pour le budget de fonctionnement et 1,37% pour le budget des ASC.
La CGT déplore encore la baisse des budgets 1,37% et 0,22%, impacté par la baisse des effectifs constante, les salaires dit plus haut ont disparu avec les départs en DAEC et les licenciements. Les différentes annonces de la direction lors des NAO sur la rémunération des salariés ont un impact direct sur le budget du CSE et donc sur les prestations proposées aux salariés, particulièrement dans le contexte actuel encore très difficile avec une forte inflation.
Les salariés tirent le diable par la queue tous les mois, certains, se trouvant même dans une profonde détresse financière, particulièrement avec l’augmentation des prix et la baisse du pouvoir d’achat de chacun et chacune !
Tandis que les salariés ont profondément besoin de ces prestations pour accéder aux loisirs, aux vacances, à l’éducation, aux activités sportives… Celles-ci se trouvent encore amputées d’années en années !
Le CSE n’a pas vocation de combler les trous dû à la politique de profit de la direction !
La direction doit réagir urgemment avant de mettre au plus mal les finances du CSE et cela doit passer par :
- L’augmentation des salaires,
- L’embauche des intérimaires,
- Le rattrapage des salaires des femmes par rapport à ceux des hommes,
- L’arrêt des licenciements,
- L’embauche de plus d’effectifs,
- Une hausse du pourcentage pour l’assiette de calcul du budget des ASC afin de compenser la diminution du budget constatée,
- Le paiement à 100% des heures de chômage ou en activité partielle par la direction.
Par ailleurs, les élus CGT du CSE réclame que la direction cesse de facturer au CSE les heures de fonctionnement des commissions.
Tout cela est possible, d’autant plus avec l’excellente santé financière de l’entreprise, et notamment de l’établissement de Sochaux…
A Sochaux,
Le 26 juin 2025
