La CGT rappelle que le principe du repos dominical est un acquis social majeur, garantissant à la fois la santé des salariés, le respect de leur vie familiale et sociale, et la nécessité d’un temps collectif de repos partagé.
La direction soumet aujourd’hui au CSE une demande de dérogation pour l’année 2026.
Nous tenons à rappeler plusieurs éléments :
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Le Code du travail (article L.3132-3) fixe le dimanche comme jour de repos hebdomadaire. Les dérogations doivent rester exceptionnelles et justifiées par des nécessités réelles, dûment démontrées.
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Les effets sur la santé et l’équilibre de vie des salariés sont largement documentés : travail dominical = désynchronisation des rythmes biologiques, augmentation des risques psychosociaux, isolement social et familial.
Les accords Stellantis (rémunération, compteurs, organisation du travail) sont défavorables aux salariés.
La CGT constate que la direction n’apporte pas de garanties suffisantes sur :
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Le caractère strictement volontaire du travail dominical pour les dimanches non cyclés. La CGT revendique l’arrêt des pressions sur les salariés pour les dimanches non cyclés,
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L’évaluation réelle de la nécessité économique de cette dérogation.
Pour la CGT, cette demande répond avant tout à des logiques de rentabilité et non à une contrainte incontournable de production.
En conséquence, la CGT émet un avis défavorable à cette demande de dérogation au repos dominical pour l’année 2026.
La CGT revendique que le repos dominical doit rester la règle, et toute dérogation doit être strictement encadrée, limitée et compensée, avec une garantie de volontariat réel des salariés.
A Sochaux,
Le 30 septembre 2025